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Stéphane Boillat

Avocat, membre d’Alliance jurassienne, ancien membre du Conseil du Jura bernois et ancien maire de Saint-Imier.

« Quelquefois, l’on reproche à notre ville de Saint-Imier son vallon, qui l’encadrerait et lui fermerait la vue, et plus loin l’esprit. C’est oublier que les forêts des coteaux forment sans cesse de nouveaux tableaux, où les lumières jouent, où l’on trouve beauté et inspiration. Une montre n’est pas qu’une mécanique, c’est une œuvre ; comment pourrait-on en faire de si belles, si l’on n’avait pas l’art sous les yeux ? Renfer, le plus universel des écrivains jurassiens, est celui qui l’exprime le mieux. Dans le quotidien imérien qu’il a vécu si profondément, il puise ce qui l’élève. L’aventure? « Elle ne me vient pas du monde extérieur mais de moi-même. Elle est une conquête de ma sensibilité d’homme pour vivre ma vie la plus quotidienne comme un roman merveilleux », écrivait Werner Renfer. »

Né en 1965 à Saint-Imier, Stéphane Boillat y suit sa scolarité obligatoire, avant de fréquenter le lycée de La Chaux-de-Fonds, puis l’Université de Neuchâtel où il obtient une licence en droit en 1988. Après l’obtention du brevet d’avocat en 1991, il ouvre son étude en 1992, à Saint-Imier ; il y pratique comme « avocat généraliste ». Son engagement politique entamé en 1984 le conduit à présider le législatif imérien en 1997. L’année suivante, il est élu maire de Saint-Imier, poste qu’il occupera jusqu’à la fin de 2014. En 2006, il est également élu membre du nouvel organe régional, le Conseil du Jura bernois. Il y a présidé la Section Instruction publique du Conseil du Jura bernois et y a siégé au sein de la Section Culture, jusqu’à son départ le 31 mai 2014.
 

  • Entretien avec S. Boillat

    Au cœur de l’été 2010, dans les locaux de la mairie de Saint-Imier, Stéphane Boillat déclare son attachement à ce vallon cher à Renfer et cite trois importantes figures imériennes.