Vahé Godel
Poète, écrivain et traducteur de l’arménien.
Né à Genève en 1931, Vahé Godel est le fils du célèbre linguiste genevois Robert Godel (1902-1984) et de Méliné née Papazian, Arménienne de Constantinople, originaire de Bursa (Brousse, l’antique Pruse). Il a obtenu une licence ès lettres en 1956 à l’Université de Genève et a enseigné le français au Collège de Genève de 1956 à 1993. Lors d’un long séjour en Arménie soviétique, en 1973, il a donné un cours sur « la poésie française de Rimbaud à nos jours », à l’Université d’Etat d’Erevan. Correspondant de la Maison Internationale de la Poésie (Bruxelles), membre de la Société des Gens de Lettres (Paris) et membre d’honneur de l’Union des Ecrivains d’Arménie, il est l’auteur de nombreux livres d’art et d’une quarantaine d’ouvrages (poèmes, récits, essais, traductions de l’arménien), dont notamment :
pour les poèmes : Signes particuliers (Grasset, 1969), Obscures besognes (L’Aire, coll. La mouette, 1979), Quelque chose quelqu’un (La Différence, 1987), De plus belle (id., 1993), Entre deux (id., 2007) et Cet invisible oiseau (Le Miel de l’Ours, 2008) ;
pour les récits: Du même désert à la même nuit (1978 ; rééd. L’Age d’Homme, coll. Poche Suisse, 1991), Ov (La Différence, 1992), Arthur Autre (id., 1994), P.S. (Metropolis, 1995), Un homme errant (id., 1997) et (Le reste est invisible) (id., 2004) ;
pour les traductions : Prières de Grégoire de Narek (La Différence, coll. Orphée, 1990), Erevan de Mariné Pétrossian (Comp’Act, 2002) et La Poésie arménienne du Ve siècle à nos jours (La Différence, 2006).
On lira utilement Vahé Godel par Jean-Marie Le Sidaner (Editions Universitaires Fribourg, coll. Cristal n° 2, 1981), et D’une plume clandestine de Vahé Godel (préf. de Peter Schnyder, L’Aire, coll. Fortes têtes, 2009).