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Béat Grossenbacher

Journaliste, ancien membre de direction à la RSR et membre actuel de la rédaction en chef de l’ATS.

« En 1902 le Tramelot Albert Gobat et le Genevois d’origine neuchâteloise Elie Ducommun recevaient le Prix Nobel de la Paix. Qui sait aujourd’hui que l’histoire de l’Arc jurassien peut se prévaloir de ces deux personnages de dimension planétaire ? Qui connaît les écrits du talentueux poète, écrivain et journaliste Werner Renfer, natif du vallon de Saint-Imier ? Le Jura, au sens géographique du terme, est une terre très riche culturellement. Encore faut-il le faire savoir ! C’est un vrai plaisir, et rare, que de pouvoir, modestement, y contribuer. »

Né à Bienne en 1958, Béat Grossenbacher est licencié en sciences économiques et sociales de l’Université de Fribourg. Passionné de journalisme dès son adolescence, il s’y est frotté comme pigiste durant ses études universitaires. Sitôt celles-ci terminées, il a effectué son stage de deux ans au Journal du Jura (1982 à 1984), à Bienne. Après un passage à la rubrique fribourgeoise de La Liberté (1984 à 1988), il a été correspondant de la Radio et de la Télévision suisses romandes à Delémont (1988 à 1994). Il a ensuite tour à tour occupé les postes de chef de la rubrique régionale, rédacteur en chef adjoint et adjoint du directeur de l’information à la Radio Suisse Romande, à Lausanne (1994 à 2001). De mai 2001 à septembre 2009, il a été rédacteur en chef du Journal du Jura. Le 1er octobre 2009, il a rejoint l’Agence Télégraphique Suisse (ATS), à Berne, comme chef de la rédaction française, poste qu’il quitte en octobre 2016. Depuis le 1er novembre 2016, il est chancelier de la Ville de Saint–Imier.
 

  • Entretien avec B. Grossenbacher

    Béat Grossenbacher évoque sa fréquentation, de longue date, de l’œuvre de Renfer ainsi que le profond attachement de cet écrivain à son Erguël natale (Saint-Imier, 3 août 2010).